Peu connaisseur du secteur de l’immobilier, un propriétaire vendeur peut être tenté par certaines pratiques inappropriées lors de l’estimation de son bien. Mais au lieu de lui être bénéfiques, celles-ci seront préjudiciables à son projet de vente immobilière. Voici notamment trois procédés à éviter absolument.
Estimer uniquement à partir d’un simulateur en ligne
Estimer un bien en ligne est jugé intéressant par les propriétaires vendeurs, car il s’agit d’une démarche facilement accessible et gratuite. En effet, accéder à un simulateur en ligne est possible depuis de nombreux sites. De plus, le procédé permet d’obtenir un résultat rapidement. Pour ce faire, la personne qui y a recours est appelée à fournir quelques informations sur le bien à estimer. En quelques minutes, une fourchette de prix apparaît. La fausse estimation est courante avec ce procédé, car la valeur obtenue est basée sur les prix d’anciennes ventes. Elle n’est donc pas particulièrement fiable.
Faire estimer le bien par un amateur
Le propriétaire vendeur peut prendre l’initiative de faire estimer le bien immobilier à La Rochelle par la mauvaise personne. Celle-ci peut être un agent immobilier inexpérimenté ou une personne qui n’est pas habilitée à assumer ce genre de mission. La conséquence directe est une mauvaise estimation pouvant aussi bien être une sous-évaluation qu’une surestimation. Le propriétaire du bien peut aussi décider de s’y atteler lui-même afin d’éviter les honoraires d’un professionnel. Dans ce cas, l’impartialité nécessaire lors de l’évaluation est compromise. Le résultat obtenu ne sera pas plus fiable.
Négliger certains défauts du bien dans son estimation
Une estimation immobilière doit s’effectuer en prenant en compte toutes les caractéristiques du bien. Ses atouts sont pris en considération pour faire grimper son prix. Ses défauts, par contre, peuvent le dévaluer. Pour obtenir un prix plus élevé à l’estimation, un propriétaire vendeur peut être tenté de masquer certaines défaillances du bien. Lorsque les anomalies ne sont découvertes qu’après la transaction, l’acheteur peut intenter un recours pour « vices cachés ». Dans ce cas, il peut demander réparation par l’annulation de la vente et une indemnisation.
