
Plusieurs éléments sont à évaluer pour estimer la valeur d’une propriété. Il y va de l’état de la construction, de la qualité de son emplacement… Et il est aussi important d’analyser sa conformité aux normes de décence énergétique au travers du diagnostic de performances énergétiques. Le résultat de cet examen impacte alors la valeur du bien. Découvrez comment.
Une décote jusqu’à 19 % à cause d’un mauvais DPE
Un mauvais DPE, c’est une lettre E, F ou G au classement du DPE. Il fait donc référence aux notes couramment attribuées aux passoires thermiques. Selon une étude menée par les Notaires de France en 2023, il influe négativement sur l’estimation du bien. En effet, il a été constaté que les passoires thermiques sont estimées entre 2 % et 19 % moins cher que les biens classés D. En revanche, une étiquette énergétique A ou B permet d’augmenter le prix de vente d’un logement de 6 % à 16 %.
Un impact plus important sur les maisons que sur les appartements
À l’issue de cette même étude, il a été indiqué que la décote due à un mauvais DPE est plus élevée sur une maison individuelle que sur un appartement. Effectivement, elle peut atteindre les 19 % constatés quand il s’agit du premier type de bien tandis qu’elle est de 11 % au maximum pour le second.
Cette différenciation s’explique par le fait qu’une maison est plus vaste et les travaux de rénovation énergétique seraient donc plus conséquents que dans un appartement.
Qui plus est, les biens en copropriété disposent souvent de systèmes de chauffage centralisés. Les coûts à engager pour remplacer les équipements seraient alors à la charge collective des copropriétaires de l’immeuble. Au contraire, les dépenses reviendraient à une seule personne dans le cas d’un bien individuel.